mardi 10 mai 2011

La femme : la féminité exacerbée

Pour ceux et celles qui me connaissent bien, point n'est besoin de préciser que je suis une inconditionnelle de la mode des années 40 et 50. Sobriété, invention, qualité, élégance, féminité... Les coupes de ces deux décennies sont parfaites pour souligner les courbes du corps féminin, en s'appuyant sur une taille marquée, une longueur au genou, des accessoires bien choisis, une toilette toujours impeccable... Aperçu.




Dans les années 40, la mode suit les restrictions imposées par la guerre : on économise aussi le tissu, on interdit les grands métrages et les parements.  La guerre s'éternisant, les femmes décoordonnent leurs tenues pour en faire de nouvelles. Les coupes sont ajustées, près du corps, taille marquée ; la fantaisie est de mise comme un signe de résistance, et on encourage les femmes à "customiser" les modèles proposés dans les magasines pour les adapter aux variations de silhouette d'une saison à l'autre. On ne peut pas se payer une nouvelle robe ? Les coupes sont trop standardisées ? Qu'importe ! On se rattrape sur les accessoires. Et comme on ne sortait pas sans chapeau, ceux-ci deviennent de véritables oeuvres d'art. Mais j'y reviendrai.




En 1947, Dior lance son fameux tailleur à basques, et révolutionne les codes de la mode après-guerre avec ses jupes taillées dans le biais. Fini les restrictions, la mode reprend son essor. Dès 1945 les couturiers adoucissent les lignes strictes pour créer une silhouette plus fluide. On passe alors à une ligne en "sablier", vive, jeune et dynamique. L'extravagance de ces jupes façon ballerine, taille serrée et hauts soulignant le buste est comme un vent de fraîcheur dans la mode...



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